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Un entraîneur de choix:

Neil HARVEY
Bien souvent, dans le milieu du squash, j’ai entendu dire « Ce joueur aurait réussi même en s’entraînant avec ma grand-mère. »

Les entraîneurs, c’est secondaire, paraît-il. Ou plutôt non, si le joueur rate sa carrière, c’est la faute de son entraîneur. S’il la réussit, c’est grâce à son propre talent.

Moui.

J’ai voulu en apprendre plus sur Neil Harvey, l’homme qui entraîne, aide, soutient et conseille Peter Nicol depuis maintenant 10 ans. Il est installé à Chinford, au nord est de Londres, dans un club de squash typiquement britannique, entouré d’arbres, un club perdu dans la campagne anglaise.

PART 1: Neil Harvey
Le Joueur et l’Entraîneur
PART 2: Organisation,  Training & Players ...
Publié dans le magazine français Planete Squash (Mars-Avril 2004, n°37). La deuxième et dernière partie sera publiée dans le prochain numéro de Planète Squash Mai-Juin n°38
Le Joueur et l’Entraîneur

Au début de votre carrière, quelle était
votre ambition d’entraîneur ?

Ma seule ambition était de gagner ma vie. J’étais professeur d’éducation physique, mais à l’époque, l’enseignement n’était pas orienté vers la compétition. Je suis donc devenu entraîneur de Squash à plein temps, et j’ai commencé à jouer sur le circuit pro. Hélas, je me suis très vite déchiré un ligament de la cuisse, ce qui a arrêté net ma carrière. En 1984, on m’a proposé d’entraîner l’équipe nationale d’Espagne. J’ai accepté avec enthousiasme.

Comment avez-vous repris votre carrière de joueur ?
J’adorais mon travail, et comme ma blessure était très grave, j’avais en quelque sorte abandonné toute ambition de joueur. Mais je fus stupéfait de constater qu’en un an, les conditions climatiques et l’altitude de Madrid avaient pratiquement guéri ma blessure. J’ai fait quelques matchs, et j’ai battu quelques bons joueurs. Alors j’ai commencé à faire des allers-retours réguliers entre Madrid et Londres pour participer à la Ligue (un championnat par équipe, organisé dans chaque comté anglais, qui dure environ six mois de l’année). Puis je me suis basé au Club Cannons, dans la City, où je travaillais avant de partir en Espagne, et j’ai recommencé à jouer sur le circuit pro.

Quel a été votre meilleur classement ?
Je crois que mon meilleur classement a été numéro 12 mondial, et je suis fier de pouvoir dire qu’à part Jahangir et Jansher, j’ai battu tous les joueurs de l’époque. Malheureusement, ma blessure m’empêchait de m’entraîner assez longtemps pour tenir un tournoi entier, mais j’avais, comment dire, de jolis coups d’éclats !

Quand êtes-vous devenu entraîneur à plein temps ?
Jusqu’en 1990, je suis resté au Club Cannons, comme entraîneur et joueur. C’est à cette époque que j’ai décidé d’arrêter ma carrière de joueur. En 92, j’ai organisé le « Championnat du Monde des Entreprises », qui fut un grand succès, et regroupait plus de 600 participants. L’un des arbitres travaillait à Chingford, et m’a proposé de travailler sur un projet pour le club. Et c’est cette année-là que David Pearson* m’a envoyé Peter Nicol.
(*l’actuel entraîneur national anglais)

Comment s’est passé le premier contact ?
Merveilleusement bien. Je lui ai parlé de ma vision, de ma conception d’un joueur de haut niveau, et Peter avait exactement la même. Nous avons commencé à nous entraîner. Les années passant, je ne rajeunissais pas, et comme il fallait être sur le court entre 5 et 6 heures par jour, j’ai dû faire appel à d’autres joueurs pour s’entraîner avec Peter.

Pensez-vous que Peter serait
devenu champion sans votre aide ?

Oh oui ! Il aurait trouvé un autre moyen d’y arriver. Je pense simplement que je lui ai fait gagner beaucoup de temps. Normalement, il faut entre 8 et 10 ans pour faire un numéro 1 mondial (prenez l’exemple de David Palmer ou de John White). Je pense qu’avec les méthodes que j’utilise, je peux obtenir le même résultat en 5 ou 6 ans.

Vous êtes aujourd’hui un entraîneur d’une réputation mondiale. Alors, maintenant, quelle est votre ambition?

C’est une très bonne question ! Je me la suis posée il y a environ 18 mois. Peter a encore 2 ou 3 ans au top-niveau, et je pense qu’il arrêtera sa carrière avant de descendre au classement. Alors je me suis demandé ce que j’allais faire. Et puis, j’ai regardé Beng Hee, qui travaille avec moi depuis 6 ans, et je me suis dit, « ce joueur est en train de monter ». C’est comme un engrenage qui tourne... Beng Hee est en train de monter au classement, il est 7e mondial. Il a encore du chemin à faire, mais il avance, il avance… Alors je me suis surpris à penser « est-ce que je peux recommencer ? Est-ce que j’ai en fait eu de la chance d’avoir un joueur du début jusqu’à la fin ? Est-ce que je peux refaire un numéro 1 ?

Vous ne partez pas à la retraite alors ?
Oh, je suis dedans, jusqu’au cou ! Je viens aussi de commencer un projet caritatif avec mon ancien patron du Club Cannon, Gary Oliver, pour un hôpital pour enfants polonais. J’aime m’investir dans ce genre d’entreprise. C’est drôle, vous savez, la vie vous réserve toujours de belles surprises. Quand je pense que ma vie est un peu stérile, la chance semble frapper à ma porte.

Avez-vous été influencé par quelqu’un en particulier ?
Quand j’étais joueur, Jonah Barrington m’a énormément influencé non pas d’un point de vue technique, mais sur le plan de la motivation. Il possédait aussi un fantastique sens tactique. J’ai énormément appris rien qu’en l’observant.

Il paraît que vous avez refusé le
poste d’entraîneur national anglais ?

C’est exact. Non, moi, ce que j’aurais voulu, c’est que la SRA (Squash Racquet Association) organise des centres régionaux. Par exemple, dans le Nord de l’Angleterre, il y aurait eu David Pearson, dans le Yorkshire, David Campion, au nord de Londres, moi, etc. Les joueurs auraient pu passer d’un centre à l’autre. Mais pour de nombreuses raisons, ça n’a pas été possible. Et je trouve que c’est très dommage, car c’est un système qui a fait ses preuves, et aussi un bon moyen de repérer les jeunes talents.

En tant qu’entraîneur, quels sont vos
meilleurs résultats, vos meilleurs souvenirs ?

J’en ai tout plein, pour des raisons différentes. Commençons par un joueur que j’entraînais, Peter Gunter qui a joué dans la Ligue pendant environ 10 ans. Ayant reçu de son ancien employeur une forte somme, il décida de s’entraîner pour devenir pro. À l’époque, il était 30ème anglais. Il n’avait aucune des qualités requises pour être un joueur de haut niveau. Il était maladroit, asthmatique, mauvais à la volée, et il se déplaçait à la vitesse d’un escargot. Mais il avait d’énormes qualités, il était très bien organisé, très discipliné, très honnête envers lui-même, il était parfaitement conscient de ses qualités et de ses défauts. J’ai vraiment pu le faire travailler. Son niveau s’est amélioré à un tel point qu’il est monté au classement, jusqu’à être 42ème mondial, ce qui est phénoménal, absolument phénoménal.

Un autre très bon souvenir, Tim Garner. Tim est un joueur qui a  toujours manqué de confiance en lui, pour différentes raisons. 

Tim se souvient très bien de ce match…
Le match dont parle Neil s’est déroulé en septembre 1998, durant l’Open d’Al Ahram. J’avais réussi à me qualifier pour le tournoi en battant deux égyptiens. J’ai battu Alex Gough, qui, à l’époque, était numéro 5 mondial. J’ai suivi à la lettre les instructions de Neil, et j’ai joué un Squash presque parfait. Le score était sans appel, 3/0. Cela m’a donné l’opportunité de jouer sur le court vitré en face des Pyramides. J’avais parié avec un ami que si je réussissais à jouer sur le court vitré, je me teindrais en blond. Sitôt dit, sitôt fait. Croyez-moi, Tim Garner en blonde platine, cela en a surpris plus d’un !

Nous avons toujours très bien travaillé ensemble, c’est un athlète de haut niveau qui n’a pas peur de s’entraîner dur. Un jour, en Égypte, il jouait contre Alex Gough. Nous avions mis au point une tactique de jeu, et tout a marché merveilleusement bien, coup par coup. Et quand je planifie un match, que votre joueur le suit à la lettre, et que le plan marche à merveille, c’est un grand moment.

Et puis, il y a Peter, bien sûr. Sa victoire au British Open en 98. Mais il y a aussi sa victoire au Championnat du Monde contre Barada en 99, après deux échecs consécutifs. Mais mon moment préféré, c’est sans doute la première victoire de Peter contre Jansher en finale d’Al Ahram en juin 97. Voulez-vous que je vous raconte toute l’histoire ?

Je vous en prie…
Tout a commencé en avril 97. Peter et Jansher ont joué la plus longue finale de l’histoire du British Open, deux heures et douze minutes. Peter perd 15/10 au 5ème. Mais c’est à ce moment-là que j’ai su que Peter allait le battre très vite. Ensuite, j’ai organisé un match amical entre eux ici, à Chinford, entre le British Open et Al Ahram. Peter bat Jansher 3/1, 17/16 au 4ème .

À Al Ahram, il fallait qu’il passe Barada pour jouer Jansher. Les conditions de jeu étaient terriblement intimidantes. Le jour d’avant, un Barada très agressif avait battu Rodney Eyles dans un match extrêmement discutable. Barada jouait très bien contre Peter. Peter se défendait très bien, quand soudain Barada heurta volontairement Peter par derrière, qui se retrouva à plat dos (c’est un plan que l’on retrouve dans le générique des reportages PSA sur les tournois des Super Series) ! Mais cela n’empêcha pas Peter de gagner le match, puis le match suivant contre Jansher, avec les Pyramides en toile de fond. C’est une vision remarquable que je n’oublierai jamais.

Vous avez la réputation d’être quelquefois abrupt, certains disent même que vous êtes arrogant.
Écoutez, ceux qui sont proches de moi savent qui je suis. Je peux être très dur, mais je suis aussi très honnête. Franchement, je ne pense pas être arrogant. Par contre, il est vrai que je n’aime pas perdre mon temps avec les gens qui ne m’intéressent pas. Mes joueurs reçoivent 100 % de mon attention, parfois même au détriment de ma vie privée. Je suis loyal à 100 %, et j’attends la même loyauté de la part de mes joueurs. Je suis extrêmement proche de mes joueurs. C’est comme un mariage, il y a des hauts et des bas, mais si je faisais des concessions, ça voudrait dire que je fais pas mon boulot correctement. Et au bout du compte, tous les joueurs que j’ai entraîné, à quelque niveau que ce soit, ont réalisé leur plein potentiel. Et quand ils terminent leur parcours, leur carrière, ils savent qu’ils ont fait de leur mieux. Et ça, c’est un sentiment qui fait chaud au cœur.

Quelle est votre attitude envers l’argent ?
Je pense que j’ai une attitude très saine. Je suis aussi généreux que mes moyens me le permettent. J’ai pour principe d’offrir au moins un repas par semaine à mes joueurs, et croyez-moi, vu ce qu’un jeune joueur mange, le forfait qu’il me paye ne suffit en général pas à payer la note ! D’après moi, une grosse partie du travail se déroule hors court. Il faut passer du temps avec un joueur, il faut s’asseoir avec lui, prendre un verre, choisir le bon moment, prendre son temps. Il est important qu’il se sente à l’aise, détendu, et les problèmes se résolvent d’eux-mêmes.
 

 


 

Tim Garner:
 Ancien 30ème mondial. S’est entraîné avec Neil pendant des années. Il est maintenant le pro du Club Cannons et joue numéro 1 pour le prestigieux club Londonien St George’s Hill. C’est aussi le responsable du circuit BSPA (British Squash Professional Association). Mais c’est aussi le meilleur ami de Peter Nicol, avec qui il vient de fonder Eventis Sports Marketing, une entreprise qui a pour but la promotion et le marketing d’évènements sportifs. En Août 2003, Eventis a organisé le premier English Open, et en Mar 2004 le Canary Wharf Classic.

 

Un jour à Chingford
par Tim Garner

Comment s’organise
la journée ?

De mon temps, nous avions une session le matin, à 10h30 précises, les lundis, mardi, jeudi et vendredi. Maintenant, la session commence à 10.00 et se déroule du lundi au vendredi sans interruption. Vous devez arriver avant la séance, pour vous échauffer et vous étirer, et pour être prêt à jouer à 10h30. Si vous êtes en retard, vous devez faire 5 allez retours sur le court par minute de retard. Alors, croyez-moi, personne n’arrive en retard. Et si par malheur, un joueur est quand même en retard, le reste du groupe gémit un «ooooooooo, ça va être très dur »…. C’est une bonne façon d’enseigner la discipline, car les joueurs de Squash sont réputés pour leur indiscipline. À mon époque, la session durait entre 1h30 et 2h. Maintenant, les sessions sont un peu plus courtes, et plus intensives.

Durant ces sessions, faites-vous des routines traditionnelles, ou bien des exercices spécifiques ?
La plupart des exercices sont à base de doubles murs et de parallèles. Neil groupe les joueurs par deux ou trois. Il y a quatre courts, donc les sessions ne peuvent pas dépasser 12 joueurs. Ensuite, Neil passe de court en court, et vous donne des points précis sur lesquels on doit travailler plus particulièrement. Les consignes, les mouvements à effectuer sont stricts et précis. Plus vous vous mettez sous pression lors des exercices, plus vous serez à l’aise au cours d’un match. Neil organise aussi des « condition games », des jeux à handicap (par exemple, pas de balles courtes, ou pas de double-mur, etc.), ou des mini-compétitions : avec 4 courts, vous changez de court selon si vous êtes le perdant ou le gagnant (si vous êtes sur le court 2, que vous perdez, vous passez sur le court 3, tandis que le gagnant passe sur le court 1, et ainsi de suite).

Comment s’organise le reste de la journée ?
L’après-midi, vous organisez un match d’entraînement avec l’un des autres joueurs, ou vous prenez un cours particulier avec Neil. Ces cours-là sont les plus intenses. Le rythme est très élevé, il vous fait visiter les quatre coins du court, et vous devez toujours avoir un positionnement parfait. C’est le point principal de l’enseignement de Neil : vous devez toujours être dans la bonne position, ce qui vous permet de choisir de jouer n’importe quel coup.

Passons à la préparation purement physique.
En été en particulier (le championnat par équipe, la ligue, s’étend d’octobre à mars), Neil vous prépare un programme d’entraînement, basé sur le temps qui vous reste avant un tournoi précis. Ce plan peut inclure des joggings de plus en plus longs, trois sessions par semaine, un entraînement physique de base. Ensuite, Neil ajoute des « ghosting sessions », des exercices « fantômes » (sans la balle), comme le « 120 »*. C’est un exercice inventé par Joe Shaw, (l’entraîneur australien très controversé qui a entraîné David Palmer et John White) et perfectionné par Neil. C’est un exercice qui vous aide à vous déplacer, qui vous permet d’avoir le parfait positionnement pour frapper la balle.
*Vous pourrez en apprendre plus sur cet exercice en lisant le prochain numéro de Planète Squash.

Quelle est l’atmosphère entre les joueurs ?
En général, on s’entend plutôt bien. Mais les matchs d’entraînements sont toujours teintés d’une touche de compétition, car tout le monde sait très vite qui a battu qui !

Ce ne sont pas que des matchs d’entraînement, alors ?
Non ! Quelquefois, il y a même un peu de friction entre les joueurs, mais ça ne dure jamais bien longtemps. Le lendemain, tout est oublié. Tout le monde a le droit d’être de mauvaise humeur une fois de temps en temps.

Est-ce que les joueurs trouvent facilement à se loger ?
Neil se met toujours en quatre pour ses joueurs. Il a mis en place une vraie infrastructure pour les aider, pour qu’ils se sentent à l’aise. Je suis toujours surpris par ces jeunes qui viennent des quatre coins du monde, et qui s’adaptent à un autre environnement, à une autre culture. Mais cette capacité à s’adapter à de nouvelles conditions de vie sera un élément primordial de leur réussite sur le circuit pro.
LES ARRANGEMENTS FINANCIERS

Allons directement au but :
ça coûte combien de travailler avec vous ?

Mes prix varient selon les moyens des joueurs. Si un joueur est subventionné par une fédération, ou par un contrat, ou encore si sa famille est assez aisée, j’applique le prix normal. En quelque sorte, ce sont ces joueurs-là qui subventionnent les joueurs les plus démunis. De plus, je « teste » les joueurs. Si je vois qu’un joueur s’accroche, qu’il travaille dur, et qu’il décide de travailler ici, je baisse les prix.

Vous pouvez être plus précis ?
Si un joueur vient ici pour trois mois, prend tous les sessions du matin, trois cours particuliers par semaine, cela lui coûte environ £100 par semaine (142 Euros). Si c’est un pro, ça lui coûte £20 par semaine (28 euros), et £90 par mois (128 Euros), plus un pourcentage sur leurs gains sur le circuit. Une fois de plus, ce pourcentage varie selon leur niveau.

Vous pouvez nous donner l’exemple de joueurs ?
Beng Hee me paye un forfait minimum, et je prends un petit pourcentage sur ses gains en tournoi. Il est un peu spécial, car il est parrainé par le Comité Olympique, qui lui paye son appartement. Peter, lui, ne m’a jamais donné de pourcentage sur ses gains, mais j’ai participé à la négociation de son contrat avec Prince, sur lequel je touche un petit pourcentage. En résumé, j’essaie toujours d’aider les joueurs tant que je peux. Pour citer Tim une fois de plus, il voulait absolument partir en Colombie pour faire un tournoi, et le vol coûtait £800 (1.140 Euros). Alors je ne lui ai rien pris sur ce tournoi-là, pour l’aider. Chaque joueur est un cas différent.
 

 

 

Tim se souvient…
Moi, je lui payais un forfait mensuel, plus un pourcentage sur mes gains en tournoi. C’est une idée que je trouve très saine et très équitable. Si j’avais de bons résultats, il gagnait plus que si j’en avais de mauvais. Je suis surpris que cette pratique ne soit pas plus étendue dans le milieu du Squash, et je suis aussi très surpris par l’attitude négative que cette pratique engendre. Si vous aidez quelqu’un à progresser, pourquoi n’en tireriez-vous pas les bénéfices ? Si on veut que le Squash se développe, il faut cesser ce type d’attitude rétrograde, et aider ceux qui s’investissent dans le sport.

QUESTIONNAIRE DE BERNARD PIVOT

Votre mot préféré.


Le mot que vous aimez le moins.

Qu’est-ce qui vous excite, sur un plan créatif, spirituel ou émotionnel ?

Qu’est-ce qui vous déplaît ?

Votre juron préféré.
Qui pourrait se traduire par

Quel son aimez vous le plus.

Quel bruit aimez vous le moins.

Quel métier (autre que le vôtre) auriez-vous rêvé d’exercer ?

Quel métier ne voulez-vous jamais exercer ?

Si le ciel existe : qu'aimeriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous arriverez au paradis?
 

Hija
(«ma fille » en espagnol)

Médiocrité


Les danses latines

La platitude

ShitFuckBollocks
NomdeDieudebordeldeMerde

Le rythme

Les bruits de construction tôt le matin


Saxophoniste

Chauffeur de taxi au Caire.


On t’a mis une bouteille au frais…
 

Publié dans le magazine français Planete Squash (Mars-Avril 2004, n°37). La deuxième et dernière partie sera publiée dans le prochain numéro de Planète Squash Mai-Juin n°38

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